Le hirak populaire en Algérie a entamé hier vendredi sa deuxième année, des centaines de citoyens algériens sont à nouveau descendus dans la rue, en ce 54 vendredi de contestation populaire à travers plusieurs régions du pays, pour réclamer le changement du système politique et l’instauration d’un Etat de droit et des libertés démocratiques.
À Alger comme à Oran, annaba ,Chlef, Skikda, Jijel, kechala ,Bouira, Mostaganem, Béjaia, les manifestants ont scandé à vive voix des slogans hostiles au pouvoir et contre la “Issaba” tels que « Un Etat civil et non militaire », « Une Algérie libre et démocratique », « La bande doit partir » (Koulna L3issaba trouh). Les manifestants ont également exigé à la libération des détenus d’opinion.
Les protestants ont qualifié la “bande” de “Coronavirus” scandant à tue-tête “Dawla madaniya yal Corona, machi askariya yal Corona” , ou encore “Makanch el Corona, kolnalkoum khtouna” (Il n’y a pas de Corona, nous vous avons dit de nous laisser tranquille).
Au moins six manifestants ont été interpellés lors de cette marche de vendredi 28 février 2020 à Alger Centre, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).