Hier, les forces du général à la retraite Khalifa Haftar ont attaqué l’aéroport international de Maitika, dans la capitale libyenne, Tripoli, avec des missiles Grad et ont pris pour cible l’une des avions civil qui était prêt à décoller, selon des sources médiatiques.
Sur son compte Twitter, l’aéroport a annoncé l’évacuation de l’aéroport des passagers et des travailleurs et l’arrêt de la navigation aérienne.
La chaîne Al-Ahrar Libya a cité une source anonyme, affirmant que le ciblage a presque provoqué une catastrophe humanitaire en blessant l’avion African Airways (gouvernement), ce qui a provoqué un état de panique qui a affecté les employés et les voyageurs.
Pour sa part, Fathi Bachagha, ministre de l’intérieur du Gouvernement Fayez el-Sarraj, a déclaré que les chances du général à la retraite Khalifa Haftar d’entrer à Tripoli sont devenues inexistantes et il doit en être conscient.
Il a ajouté que dans quelques mois, le Gouvernement Fayez el-Sarraj passerait de la défense à une attaque écrasante contre toutes les milices, a-t-il ajouté.
Plus tôt, la mission de l’ONU en Libye a fermement condamné jeudi les violations persistantes de l’armistice annoncé le 12 janvier, dont la dernière a été le bombardement répété des milices Haftar au cours des deux derniers jours à l’aéroport de Maitika et dans les zones de Tripoli.
D’un autre côté, l’ONU a déclaré hier que son objectif principal était désormais que la démission de son envoyé spécial en Libye, Ghassan Salamé, n’entraîne pas un revers dans les efforts visant à trouver un règlement pacifique à la crise libyenne.
Cela s’est produit lors d’une conférence de presse tenue par le porte-parole du Secrétaire général des Nations Unies, Stéphane Dujarric, au siège permanent de l’organisation internationale à New York.
Dujarric a expliqué que Ghassan Salamé avait envoyé un e-mail au Secrétaire général António Guterres l’informant de sa démission.