À Biskra, le ministre de la Jeunesse et porte-parole du Conseil supérieur de la jeunesse, Mustapha Hidaoui, a présidé jeudi l’ouverture de la 3e édition du Forum des jeunes leaders algériens.
Lors de son discours prononcé à la salle de conférences Omar-Assassi de l’Université Mohamed-Khider de Biskra, le ministre a tout d’abord salué l’adoption par l’Assemblée populaire nationale de la proposition de loi criminalisant la colonisation française en Algérie, avant d’insister sur « la nécessité pour les jeunes de contribuer, en tant que partenaires et acteurs du développement, à la construction du pays et de sa fierté ».
Il a par ailleurs appelé la jeunesse à poursuivre son engagement dans la vie politique « pour contribuer efficacement à la gestion de l’Algérie de demain ».
Mustapha Hidaoui a qualifié ce Forum, qui se prolongera jusqu’à dimanche, de « vision prometteuse et non d’activité passagère », soulignant qu’à travers cet événement, il est possible de capitaliser sur les expériences et les modèles de réussite qui ont su faire la différence et apporter une contribution réelle à la société aux niveaux politique et économique.
Intervenant par visioconférence, le ministre de l’Économie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Noureddine Ouadah, a pour sa part affirmé que les jeunes « peuvent contribuer à l’économie nationale par l’innovation et les start-up », précisant que son département « assurera l’accompagnement nécessaire à la concrétisation de ces entreprises, que ce soit au niveau des centres de formation professionnelle ou des universités ».
Au programme de ce Forum figurent plusieurs ateliers animés par des formateurs et experts, portant notamment sur l’administration des élections, la conscience politique et l’élaboration de programmes politiques, selon les organisateurs.
À signaler que la cérémonie d’ouverture de cette édition, organisée par le Conseil supérieur de la jeunesse, s’est déroulée en présence du wali de Biskra, Lakhdar Sedas, ainsi que des présidents des Conseils supérieurs de la jeunesse du Cameroun et du Sénégal, et de plus de 800 jeunes venus des différentes wilayas du pays.

























