Le procureur général auprès du tribunal Sidi M’hamed a requis, ce jeudi 5 mars , vingt ans de prison ferme à l’encontre des deux anciens ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, jugés en appel en compagnie d’autres anciens hauts responsables et hommes d’affaire ,dans l’affaire des usines de montage automobile et du financement occulte de la campagne électorale pour un cinquième mandat de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika.
Le procès en appel du montage automobile et financement occulte de la campagne électorale du 5eme mandat se poursuit pour le cinquième jour consécutif à la Cour d’Alger. Le verdict est attendu dans la journée.
Par ailleurs, le procureur a demandé des peines de 15 ans de prison ferme contre les anciens ministres de l’Industrie Youcef Yousfi et Mahdjoub Bedda, 10 ans contre l’ancien ministre des Transports Abdelghani Zaâlane, l’ancienne wali de Boumerdès Nouria Zerhouni et les hommes d’affaires Ali Haddad, Mohamed Baïri et Ahmed Maâzouz, 8 ans contre le fils de Abdelmalek Sellal, Farès, l’homme d’affaires Hassan Larbaoui et les cadres du ministère de l’Industrie impliqués, et 5 ans contre l’ancien sénateur Chaïd et les frères Semai.
Concernant les amendes, le procureur général a requis un million de dinars d’amende à l’encontre d’Ouyahia, Sallal, Zaalane, Yousfi, Fares Sallal et Yamina Zerhouni, Larbaoui Hassan et Ahmed Mazouz. Alors que trois millions de dinars ont été requis contre Ali Haddad.
Dans le même contexte, le procureur a également demandé la confiscation de tous les biens et fonds saisis, privant les ministres de l’exercice des droits politiques et civils et privant les entreprises concernées de la participation aux marchés publics durant 3 années.