Le président de la république Abdelmajid Tebboune s’est exprimé hier vendredi sur la crise sanitaire du coronavirus en Algérie, lors d’une rencontre avec les représentants des médias nationaux, rapporte l’agence officielle.
Le chef d’Etat a menacé d’un « confinement plus sévère », dans le cas où la vie du citoyen serait mise en danger, en réactions au relâchement observé ces derniers jours qui a conduit au rebond de la pandémie du coronavirus dans le pays, affirment que « l’autorisation de la reprise de certaines activités commerciales était une réponse aux demandes de l’union des commerçants », selon le compte rendu de l’agence officielle.
Concernant les industriels et les commerçants ayant enregistré des pertes importantes du fait de la pandémie, le présidennt Tebboune a souligné que « l’État prendra en charge les industriels et les commerçants ayant enregistré des pertes en raison de la pandémie du Covid-19 ainsi que toute personne ayant perdu sa source de revenu du fait de cette pandémie, notamment les journaliers ».
S’agissant du baccalauréat, le chef de l’Etat a assuré que cet examen « ne sera pas annulé » et qu »‘il n’y aura pas d’année blanche », indiquant que « nous trouverons des solutions en fonction des résultats de la lutte contre le coronavirus. ».
Par ailleurs, le Chef d’Etat a assuré vendredi que la liberté d’expression « est garantie en Algérie mais dans les limites du respect de la loi et loin de tout alarmisme, affirmant qu’il s’appuie dans son rapport avec la presse nationale sur « le dialogue continu et la conviction ».