Une tentative d’évasion dans une prison vénézuélienne fait des dizaines de morts et de blessés.
Des détenus ont attaqué des agents de sécurité et tenté de s’échapper de la prison de Guanare (450 km de Caracas) à Guanare, à environ 500 kilomètres au sud-ouest de la capitale vénézuélienne, le bilan des morts « augmentera », car l’état de certains blessés est « extrêmement grave ». ».
Parmi les blessés se trouve le directeur de Cepello, Carlos Toro, qui aurait reçu un coup de couteau dans le dos et un autre dans la tête.
Plus de 40 détenus de la prison vénézuélienne de Los Llanos à Guanare, dans l’État central de Portuguesa, sont décédés hier lors d’une émeute visant à provoquer une évasion de masse, déjouée par la sécurité.
Les sources militaires ont indiqué que les détenus ont créé « une situation irrégulière » qui a nécessité l’intervention du directeur, Carlos Toro, et du commandant des forces de sécurité pénitentiaires, Escarlet Gonzalez Arenas.
Dans la mêlée, les personnes impliquées ont utilisé des armes à feu, des et des objets tranchants avec une grenade à main et des armes à feu qui ont ensuite coupé les filets de protection afin de pouvoir sortir. Le groupe est alors entré en action et s’est heurté sans succès aux agents, dans un accident qui a fait 44 morts et 50 blessés.
La prison de Guanare a été conçue pour héberger 750 prisonniers mais aujourd’hui 2 500 personnes sont derrière les barreaux. Au Venezuela, il y a environ 500 prisons avec une capacité totale de 110 000 détenus. Human Rights Watch a dénoncé à plusieurs reprises que les établissements pénitentiaires sont surpeuplés et contrôlés par des gangs qui trafiquent de la drogue et des armes.
En outre, le lieutenant de la Garde nationale bolivarienne (GNB) Escarlet González, qui se trouvait sur les lieux, a été touché par des éclats d’obus provenant d’une grenade lancée par l’un des détenus impliqués dans la bagarre.
Les blessés les plus graves ont été transportés à l’hôpital Dr Miguel Oraa, tandis que les défunts ont été emmenés dans une morgue improvisée près de la prison de la ville de Guanare, dans l’État de Portuguesa, où ils seraient identifiés et informés par la suite à leur membres de la famille.
L’événement se produit à un moment où le Venezuela vit sous un ordre de confinement et de distanciation sociale, à la suite de la pandémie de COVID-19, qui garde tous les centres de santé du pays en alerte sur ordre du président Nicolas Maduro.