L’Algérie ne renoncera pas à l’utilisation controversée de la chloroquine dans le traitement contre le coronavirus, malgré la décision de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de suspendre« temporairement » les essais cliniques de la chloroquine, a annoncé ce mardi le membre du Comité de suivi de la pandémie le docteur Mohamed Bekkat.
Dans une déclaration à l’agence France Presse , le docteur Mohamed Bekkat, a précisé que l’Algérie a traité des milliers de cas avec ce médicament avec beaucoup de succès à ce jour, ajoutant que les autorités sanitaires n’ont « enregistré aucun décès lié à l’utilisation de la chloroquine ».
L’Algérie a décidé fin mars de soigner les patients atteints du nouveau coronavirus avec un double traitement de chloroquine et d’azithromycine, un antibiotique.
Selon le Dr Djamel Fourar, porte-parole du comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie, plus de 15 000 personnes contaminées ou suspectées de l’être ont reçu un traitement à base d’hydroxychloroquine.
Il convient de rappeler que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé lundi avoir suspendu « temporairement » les essais cliniques avec l’hydroxychloroquine qu’elle mène avec ses partenaires dans plusieurs pays, par mesure de précaution, suite à la publication d’une étude la veille dans la revue médicale The Lancet jugeant inefficace voire néfaste le recours à la chloroquine ou à ses dérivés comme l’hydroxychloroquine contre le Covid-19.