Des experts internationaux ont déclaré que les accords d’armement en Algérie sont une grande source de corruption, en soulignant que des généraux supérieurs, des responsables et des conseillers proches des généraux et des preneurs de décision de l’Etat auraient accepté des pots-de-vin de plusieurs millions.
A ce propos le site de WikiLeaks avait publié un document de 49 pages sur plusieurs cas de corruption liés aux accords d’achats d’armes russes et chinois en Algérie.
Selon nos sources d’information au sein du ministère de la Défense, les accords sur les armes sont la porte secrète de la fuite des capitaux algériens induite par la corruption en tenons compte que l’achat d’armes russes et chinois est la plus récente « affaire de corruption » entre le chef d’état-major, Ahmed Gaid Salah et l’ami proche de son fils l’homme d’affaire Bahaeddine Tliba qui est en faite un gros courtier de vente d’armes en Afrique.
Tliba, selon nos sources, touche des commissions dont le taux peut s’élevait à 15% de la valeur de ces contrats d’armement confidentiels en soulignant que la grande fortune de Gaid Salah, qui est le plus grand client d’armes en Algérie, est principalement rassemblée des commissions sur les transactions d’armes illégales avec des pays étrangers sur les ventes d’armes, de l’exportation de gaz ainsi que des transactions immobilières dans les zones d’investissement touristique des wilayas côtiers du pays
En fait, Gaid Salah a pris en otage sans hésitation les richesses et tout l’argent du pays.
Pour sa part, le Professeur (D.H) de droit international a signalé que la loi algérienne ne reconnait pas ce qu’on appelle les commissions officielles régissant les transferts d’armes connu partout dans le monde.
Et qui il y a une grande différence entre un trafiquant d’armes et un intermédiaire d’arme car le premier a une profession confidentielle alors que le second est un représentant des grandes entreprises d’armement utilisant ses pouvoirs en facilitant l’entrée ou le transit d’armes par son pays ou d’autres pays en échange d’une commission ou d’une récompense pour le suivi de la mise en œuvre de l’accord conclu.
Le Professeur a souligné que Gaid Salah est un intermédiaire de certaines sociétés internationales de l’armement en Algérie et peut conclure plusieurs accords avec certains pays africains notamment dans les conflits et les guerres, et faisant pression pour obtenir des ventes d’armes d’une valeur estimée à des millions de dollars.