Alors que les militants libres en Algérie sont jugés par des jugements injustes et à la vitesse d’éclaire, les jugements sur les corrompus et les traîtres sont réduits et la période d’annonce de la décision est prolongée de sorte que La chambre d’appel près la Cour d’Alger a condamné Kamel Chikhi appelé « le boucher » d’une peine de quatre ans de prison et d’un million de dinars d’amende dans un procès liée à une affaire de corruption.
En effet, Kamel Chikhi est accusé d’avoir bénéficié d’indus avantages liés au foncier immobilier, où il a été condamné à huit ans et à une grande amende, mais après avoir changé ses propos et les accusations qu’il a portées contre le président du pays et son fils, sa peine a été réduite de moitié dans un premier temps et puis innocenter par la suite.
La Cour d’Alger a également condamné dans la même affaire d’une peine réduite à 4 ans d’emprisonnement contre Bouraba Kamal, un ancien maire de Ben Aknoun, et une peine de deux ans de prison ferme contre l’ancien chauffeur personnel de l’ancien directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel. Et une peine de 3 ans de prison ferme contre Djalal Eddine Lemehal, le fils de l’ancien wali de Relizane.
La même instance judiciaire a acquitté Meslem Hadef, l’ancien procureur de Boudouaou, Hocine Sadek, l’ancien procureur général adjoint du même tribunal, et confirmé l’acquittement de Khaled Tebboune, le fils du chien des généraux, Tebboune, et le principal suspect de l’affaire..