Les bureaux de vote ont ouvert ce dimanche 1er novembre à 08H00 du matin leurs portes aux électeurs à travers tout le territoire national dans le cadre du référendum sur le projet de révision constitutionnelle, organisé avec des précautions sanitaires exceptionnelles liées à l’épidémie de coronavirus.
Conformément à l’article 32 de la loi organique relative au régime électoral, le scrutin ne durera qu’un jour, et sera clos à 19 heures ce soir. La même loi stipule que la date d’ouverture du scrutin peut être avancée de 72 heures dans les zones éloignées et de 120 heures pour la communauté nationale établie à l’étranger, pour faciliter le vote des électeurs « exclusivement » visés par ces dispositions.
Au total, plus de 24 millions d’électeurs sont appelés aux urnes aujourd’hui afin de se prononcer, par référendum, sur le projet d’amendement de la Constitution dans des circonstances exceptionnelles liées à l’épidémie de covid-19.
A ce propos, le président de l’autorité nationale indépendante des élections , Mohamed Charfi a affirmé hier samedi que l’ANIE veillera à assurer « l’intégrité et la régularité » du scrutin, à travers le déploiement de 90.000 membres relevant de son secrétariat, sur un total de 438.000 encadreurs présents au niveau des 61.000 bureaux de vote.
Dans un contexte sanitaire particulier lié à la pandémie de coronavirus (covid-19), l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a élaboré un protocole sanitaire spécial pour le référendum validé et approuvé par le comité scientifique chargé de suivre l’évolution de le pandémie de coronavirus en Algérie ,pour prévenir les risques de propagation de l’épidémie. Parmi les mesures exceptionnelles adoptées, l’accès à l’intérieur de bureau de vote n’est autorisé que pour deux ou trois personnes à le fois, le mise en place d’un dispositif de désinfection, le mise en disposition les solutions hydro-alcooliques et le port obligatoire de bavettes.
A noter que le projet de révision constitutionnelle incarne la « nouvelle Algérie » promise par le président Tebboune dès son élection à la tête de l’Algérie le 12 décembre 2019, plus de sept mois après la démission du président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression du hirak populaire et de l’armée, et ce après 20 ans de règne chaotique, qui a plongé le pays dans une grave crise politique