Le tribunal de Dar El-Beïda d’Alger a requis une peine de trois ans de prison à l’encontre de l’activiste et militante politique algérienne Amira Bouraoui pour “offense au Prophète”, rapportent plusieurs médias auprès de sources concordantes.
Poursuivie en justice après la diffusion via sa page Facebook, de publications jugées “offensantes au prophète”, l’activiste politique a été jugée par contumace, selon les mêmes sources.
Ces écrits ont suscité une vague d’indignation sur les réseaux sociaux , tandis que sa condamnation a été dénoncé par beaucoup d’autres activistes politiques algériens, invoquant le droit à la liberté d’expression.
Pour rappel, la gynécologue et mère de deux enfants a été condamnée le 21 juin dernier à une année de prison ferme pour plusieurs chefs d’inculpation, dont « incitation à attroupement non-armé », « offense ou dénigrement du dogme ou des préceptes de l’islam », « offense au président de la République par une expression outrageante, injurieuse ou diffamatoire » et « publication pouvant porter atteinte à l’unité nationale ».