Le président de la cellule opérationnelle chargée d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques au niveau du ministère de la Santé, Pr Mohamed Belhocine a dévoilé ce lundi 7 décembre que plusieurs malades covid-19 traités ne sont pas déclarés auprès des instances sanitaires chargées des enquêtes épidémiologiques , affirmant que les bilans quotidiens des cas confirmés à la covid-19 ne prennent pas en compte certains cas traités au niveau des cabinets privés.
Intervenant sur les ondes de la radio nationale, Mohamed Belhocine a insisté sur l’obligation de déclarer les cas de contamination à la covid-19, pour tous les praticiens de santé y compris ceux de secteur privé.
« L’obligation à tout praticien du secteur privé, quel que soit son secteur d’activité où il exerce, de déclarer, lorsqu’il a le suspicion ou le certitude d’un cas de covid-19 », a-t-il averti au micro de chaine 3.
Selon le même responsable de la santé, il ne s’agit pas d’un problème administratif, mais « il est liée aussi aux enquêtes épidémiologiques », en indiquant que « tout cas recensé devrait pouvoir bénéficier d’un suivie, d’une notification à lui, et donc les cas suivis dans le privé, ne bénéficient pas d’une enquête épidémiologique. »
A ce propos, le Pr mohamed belhocine a signalé qu’à cause de ces cas contaminés non déclarés, « il y a les chaines de transmission de l’épidémie dans le communauté qui échappe à le vigilance des services d’épidémiologie de médecine et les localités ».
Par ailleurs, et concernant le bilan quotidien des cas confirmés à la covid-19 en Algérie, le porte-parole de comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de coronavirus, djamel fourar, a déclaré hier dimanche 6 décembre que le pays a recensé 750 nouvelles contaminations et 15 décès lors des dernières 24 heures, portant le nombre total des infections à 88252 et celui des décès à 2516 tandis que le total des patients guéris passe à 57146, depuis l’apparition de la pandémie dans le pays.