Le parquet du tribunal de Draâ El Mizan dans la wilaya de Tizi Ouzou a donné des précisions sur les circonstances du décès de l’enfant Yanis Hassani , disparu mardi et retrouvé mort vendredi dernier dans la forêt d’Ighil Mouhou relevant de la commune d’Ait Yahia Moussa de Tizi Ouzou. En effet, il s’agit d’une « asphyxie mécanique», a dévoilé lundi dans un communiqué du parquet de la République de Draa El Mizan , rapporté par l’agence officielle.
« Le parquet de la République près le tribunal de Draa El Mizan informe l’opinion publique qu’en date du 02/12/2020, la disparition de l’enfant Hassani Yanis, âgé de 4 ans, dans la région d’Ighil Mouho, village d’Abouhran a été signalée aux services de la Gendarmerie nationale. Après recherches et investigations, le corps sans vie de l’enfant a été retrouvé en date du 04/12/2020 dans la forêt d’Aguemoun dans le village d’Abouhran, où le procureur de la République, accompagné du médecin légiste et des éléments de la police judiciaire, se sont rendus sur les lieux pour accomplir les mesures nécessaires ».
L’autopsie faite sur la dépouille mortelle du petit yanis réalisée à l’hôpital de Draa El Mizane, révèle que la mort a été provoquée par une pression externe exercée sur le muscle gauche du cou, soldée par une fracture cervicale de la vertèbre C4 qui a conduit à une asphyxie mécanique provoquant une mort directe, a fait savoir le procureur général du tribunal de Draâ El Mizan, en Kabylie.
Le parquet a ordonné « l’autopsie et la prise d’échantillons biologiques ayant conclu à la compatibilité des empreintes génétiques de l’enfant avec son père », note la même source.
Selon le document du parquet, « des blessures visibles ont été découvertes sur le corps de la victime et qui pourraient être liées à des morsures d’animaux ». Indiquant que »l’enquête préliminaire se poursuit toujours ».
Par ailleurs, la victime a été enterrée dans l’après-midi de lundi au niveau du cimetière de son village natal, Ighil Mouhou.
Il est à rappeler que la victime âgé de 4 ans et autiste a été retrouvée morte, vendredi dernier, par les éléments de la gendarmerie nationale et de la protection civile près de son lieu de résidence dans un village de la localité d’Aït Yahia moussa à Tizi Ouzou.