Deux ans se sont écoulés depuis le Hirak en Algérie pendant lequel nous avons cassé la tête du monde entier que notre mouvement, pour se libérer du régime militaire, est exceptionnel et que le Hirak en Algérie va changer l’histoire de l’humanité, mais aujourd’hui que la cour d’appel militaire a étonnamment innocenté le corrompu, le frère et l’ex-conseiller du président algérien déchu Abdelaziz Bouteflika de l’accusation de complot et les juges ont annulé sa peine de 15 ans de prison pour complot contre l’état et l’armée.
Outre, les anciens chefs des services secrets et criminels, Mohamed Mediène et Athmane Tartag ainsi que la corrompue Louisa Hanoune ont également été acquittés.
Le peuple algérien est devenu la risée du Monde en tant que premier peuple qui a descendu manifester dans les rues pendant plus de deux ans sans faire aucun changement ni au niveau des figures ni au niveau des politiques. Et l’ancien régime de Bouteflika est toujours installé en Algérie avec sa bande de voleurs et de corrompus en règne. En outre, Tebboune a approuvé la constitution des généraux pour achever le projet de destruction massive que Bouteflika a lancé depuis plus de vingt ans.
Pour toutes ces raisons, permettez-moi de dire que j’aie honte et que je n’aie pas l’honneur de partager la nationalité algérienne avec un grand nombre d’esclaves et d’idiots. Je suis déçu parce que nous n’étions pas à la hauteur des sacrifices de nos justes martyrs.
Je suis innocent de cette absurdité et l’histoire jugera chaque faible incompétent ou complice. Les sentiments de frustration et de déception qui imprègnent les activistes et les libéraux, ne peuvent être ignorés après avoir innocenté les criminels et adopté la constitution des généraux rejetés par le mouvement du Hirak.
Cependant, en retour, des militants et des libéraux affirment toujours que cela ne signifiera jamais d’arrêter la lutte contre ce régime dictateur. Bien que ce qui s’est passé ait révélé que le peuple algérien n’est qu’un phénomène acoustique et incapable de faire quoi ce soit, rien que d’ouvrir sa grande gueule.