Un militant libanais, Lokman Slim, l’intellectuel critique du Hezbollah a été retrouvé mort jeudi 4 février après avoir été abattu de cinq balles, dont quatre à la tête.
Selon les rapports de sa famille, Lokman, connu pour son opposition au soi-disant «Hezbollah». La voiture avec le corps de l’homme de 57 ans à été retrouvé à environ 70 km au sud de la capitale, dans le quartier de Zahrani.
Les enquêtes sur la mort sont toujours en cours, les médecins ont déjà révélé que Lokman avait reçu cinq balles, quatre à la tête et une à la poitrine.
Commentant le crime, la famille de Slim a rapporté que l’homme avait souvent reçu des menaces de mort.
Le Liban a été décrit comme un pays « sous le choc » par la nouvelle du meurtre de l’intellectuel, activiste politique, rédacteur en chef, conservateur et directeur des organisations non gouvernementales les plus importantes. Slim était considéré comme une voix dissidente qui s’opposait ouvertement aux politiques et aux idéologies du Hezbollah, alors qu’au fil des ans, il est devenu une figure de proue de l’activisme civil, dans la mesure où il est le défenseur des principes tels que la citoyenneté, l’égalité des chances
Dans l’une de ses dernières interviews, Lokman avait parlé de l’incident au port de Beyrouth, le qualificatif de «crime de guerre»
En tant que chef attenant au mouvement Mustaqbal, Mustapha Alloush, a accusé le Hezbollah du décès de chercheur et activiste, Selon Alloush, le Liban a longtemps été témoin de meurtres de ce type, mais le parti chiite, pour sa part, a nié toute implication,.
Face à la scène, le coordinateur spécial de l’ONU au Liban, Jan Kubis, à condamne l’incident on se dit bouleversé pour la perte grave et demande aux autorités compétentes d’enquêter rapidement et en toute transparence,
De son côté, le Premier ministre, Saad Hariri, a déclaré sur Twitter que l’assassinat de Luqman Salim fait partie d’une image des meurtres Préexistants, et ce qui indique, en plus d’autres, que le pays est en danger. D’autres politiciens libanais ont également fait comprendre des voix condamnant un crime qualifié d ‘ »odieux » et ont souligné à quel point les militants, journalistes et politiciens au Liban sont en danger et sans protection.