Le ministère afghan de la Défense a confirmé que 30 militants talibans avaient été tués par une explosion à l’intérieur d’une mosquée du district de Doulatabad dans l’État de Balkh (nord du pays).
Avant ce bombardement, dans la province orientale de Kunar, cependant, dans le district de Chapa Dara, une explosion visant le commandant de la police locale a tué ce dernier ainsi que 3 autres personnes appartenant à la police. Toujours à l’est, mais dans la province de Nangarhar, une bombe placée sur le bord d’une route a explosé et a tué 3 civils.
Par ailleurs, le ministère afghan de la Défense a annoncé lors d’une opération dans la province méridionale de Kandahar, que 18 talibans sont morts et 9 autres blessés.
La dernière vague de violence en Afghanistan s’est produite juste un jour après l’attaque subie par un convoi de l’ONU, dans lequel 5 membres du personnel de sécurité afghans se déplaçaient, le 12 février dans la province de Kaboul. À cette occasion, aucun membre du personnel de l’ONU n’a été blessé.
Bien que des négociations soient en cours entre une délégation du gouvernement de Kaboul et l’un des talibans depuis le 12 septembre à Doha, au Qatar, pour mettre fin aux conflits internes qui affectent l’Afghanistan depuis vingt ans,. Dans le même temps, les négociations n’ont pas encore abouti à un tournant dans la situation à l’intérieur du pays. L’ouverture de ces dialogues a été rendue possible par l’ accord de paix convenu par les États-Unis avec les talibans à Doha et que Washington a déclaré vouloir revoir. En particulier, la nouvelle administration du président américain, Joe Biden, en fonction depuis le 20 janvier, à la lumière de la violence croissante en Afghanistan, a déclaré qu’elle pourrait étendre la présence de soldats américains au-delà du 1er mai prochain, contrairement à ce qui était convenu à Doha avec les talibans.