Un réseau spécialisé d’avortements clandestins a été démantelé par les éléments de la police de Draria, à Alger, a annoncé un communiqué de la Direction Générale de la sûreté nationale.
Suite à des renseignements faisant état de la présence d’une jeune mineure au niveau de l’hôpital de béni messous qui avait subi un avortement clandestin, et suite à des complications, elle avait été transférée vers l’hôpital de Bab El Oued, précise la DGSN.
Selon le témoignage de la mère, la jeune fille avait connu un individu via les réseaux sociaux, et cette relation avait résulté d’une grossesse, puis d’un avortement, qui a été lui-même suivi d’une dangereuse hémorragie interne, tout en ajoutant que le compagnon de le jeune fille mineure avait pris ses distances vis-à-vis de sa compagne, directement après avoir su qu’elle était tombée enceinte, rapporte la DGSN .
Par la suite, la victime aurait alors trouvé le contact facebook d’un pharmacien, qui travaillait au niveau de zeralda. Ce dernier lui aurait indiqué comment procéder pour se débarrasser de son fœtus en contactant une femme médecin à Blida, selon la même source.
Le document de le DGSN a révélé que la femme médecin était une habituée de ces pratiques illégales en Algérie, et qu’elle collaborait avec son propre mari, qui travaillait dans un centre d’hémodialyse.
Les éléments de la police ont pu identifier le premier suspect en se basant sur son numéro de téléphone, et en collaboration avec son opérateur téléphonique, alors que la femme médecin a été par la suite localisée et arrêtée par les policiers, alors qu’elle était à bord de son véhicule.
Par ailleurs, les services de sécurité ont réussi à mettre les mains sur des « boites de médicaments » lors de l’opération de fouille du domicile des deux suspects. Ils ont on été présentés par la suite devant le procureur de la république.