Les manifestants sont sortis par milliers dans les rues de plusieurs wilayas du pays notamment dans la capitale d’Alger pour marquer le retour des marches hebdomadaires du hirak populaire et réitérer les appels au changement radical et démocratique dans le pays.
Après une année de la suspension des marches la mi-mars 2020 en raison de la crise sanitaire du Covid-19, plusieurs personnes ont envahi à nouveau la rue d’Alger et de nombreuses ville du pays dont notamment à Bejaïa et Tizi Ouzou, Bouira, Sétif, M’sila, Bordj Bou Arreridj, Oran, en scandant les slogans habituels du Hirak comme « le changement radical du régime politique », une justice indépendante, « un État civil et non militaire », une Algérie « libre et démocratique » ou « Istiqlal (indépendance) » et « Klitou lebled ya serakine ».
Les algériens ont réclamé également le rejet de toute initiative du pouvoir en place, à l’instar du dernier remaniement ministériel, ainsi que la confirmation de Salah Goudjil comme président du Conseil de la Nation, à l’âge de 91 ans.
Les manifestants on déployé aussi les banderoles appelant à un changement radical en Algérie, et rejetant les dernières réformes annoncées par le chef de l’état abdelmadjid bouteflika.
Le Comité national pour la libération des détenus (CNLD) a signalé l’arrestation de manifestants (homme et femmes) dans plusieurs wilayas notamment à : Tiaret, Skikda, Annaba, Tlemcen, Khenchela, Oran, Tizi-Ouzou, Sétif, Blida, Chlef, Bouira, Tizi-Ouzou, Touggourt, Batna…
Pour rappel, des milliers de manifestants ont marché lundi dernier dans les rues de la capitale, à l’occasion du deuxième anniversaire du déclenchement du Hirak le 22 février 2019.