De nombreux observateurs ont vu que la répression excessive du régime algérien et la violence contre les manifestants pacifique en Algérie comme un signe de l’aggravation de la situation des droits de l’homme et de la liberté d’expression dans le pays. Les observateurs constatent également que le régime des généraux poursuit l’harcèlement des opposants au régime à l’intérieur et à l’extérieur de l’Algérie en classant le mouvement comme une organisation terroriste dirigé par des traitres. Ce qui a poussé de nombreuses organisations de défense des droits de l’homme qui surveillent la situation en Algérie et le recours du régime à la technique de la fabrication d’accusations en accusant des opposants de la haute trahison et le terrorisme, afin de condamner des militants politiques sans jugement en raison de leurs opinions politiques …
Malgré la féroce propagande promue par la presse mercenaire en Algérie concernant les valeurs de pluralisme et de liberté d’expression, la censure politique officielle resserre son emprise sur la scène médiatique d’une manière sans précédent, comme le confirme le cas de la fabrication d’accusations de terrorisme et l’espionnage contre les militants politiques Mohamed Larbi Zitout, Amir Dz, Hichem Aboud et d’autres opposants dont les opinions ne sont pas apprécier par ce régime dictatorial.
En effet, le procureur de la République près le tribunal de Bir Mourad-Raïs a émis un mandat d’arrêt international contre les accusés Aboud Hichem, Amir Boukhors, dit Amir DZ et Mohamed Larbi Zitout. En outre, la même juridiction a également requis le placement sous mandat de dépôt de l’accusé Mansouri Ahmed.
Les prévenus sont poursuivis dans « une grave affaire pénale d’atteinte à l’ordre public et la sécurité et la stabilité de l’État ».
Le procureur a déclaré que cette affaire « est en cours de traitement judiciaire », après de profondes investigations menées pendant plusieurs mois ayant permis d’identifier ses commanditaires, parmi eux des activistes sur la Toile » en précisant que « les dénommés Aboud Hichem, Boukhors Amir et Mohamed Abdellah sont poursuivis pour adhésion à un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et l’unité nationale, financement d’un groupe terroriste ciblant la sécurité de l’État et blanchiment d’argent dans le cadre d’une bande criminelle ».
Selon le procureur, «des investigations techniques» ont confirmé qu’Ahmed Mansouri avait établi des contacts notamment avec Amir Dz, Hichem Aboud et Mohamed Abdellah sur Internet et surtout sur les réseaux sociaux afin de «mettre sur pied des plans d’atteinte à l’ordre public, notamment l’exploitation du Hirak dans le but de le faire sortir de son caractère pacifique».