Une peine de dix ans de prison ferme a été requise ce dimanche 4 mars contre Kamel Chikhi dit Kamel El Bouchi par le procureur près le tribunal de Tipasa, a appris la radio algérienne auprès de sources judiciaires.
Lors du procès qui s’est ouvert aujourd’hui après cinq reports, la même juridiction a réclamé dix ans de prison ferme assortie d’un million de dinars d’amende contre Kamel Chikhi dit Kamel El pour son implication dans une affaire de corruption.
D’autres peines allant de cinq à sept ans ont été prononcées à l’encontre des autres accusés à savoir un notaire et deux employés.
Kamel El Bouchi et ses coaccusés sont poursuivi dans cette affaire pour “octroi d’indus avantages”, “réduction d’impôts et de taxes sans autorisation”, “abus de fonction” et “obtention d’intérêts de façon illégale”.
Cette affaire remonte à 2016, lorsque l’accusé Kamel Chikhi a signé, chez un notaire agréé de la ville de Tipasa, un contrat de transfert d’une propriété foncière (lui appartenant), sise à Ain Benian (ouest Alger), à une société à responsabilité limitée (promotion immobilière), dont il était associé et gérant.
Le 15 octobre dernier, le juge d’instruction près le tribunal de Tipasa avait émis un nouveau mandat de dépôt contre Kamel Bouchi.
Par ailleurs et dans le cadre d’autres affaires, Kamel Chikhi a été condamné par la chambre pénale de la Cour d’Alger en juin dernier à quatre ans de prison ferme assortis d’un million de DA d’amende pour “octroi et perception d’avantages” et pour “abus de fonction”.