Présidence : Le MAK et Rachad classés «organisations terroristes»

Le haut conseil de sécurité (HCS) présidé par le président Abdelmadjid Tebboune a classé le mouvement islamiste « Rachad » et le mouvement séparatiste « MAK » comme « organisations terroristes », pour leurs actes hostiles et subversifs visant à « saper le stabilité de l’Algérie », a fait savoir dans un communiqué rendu public hier mardi la Présidence de la République.
« Le haut conseil de sécurité s’est également penché sur les actes hostiles et subversifs commis par les mouvements dits (Rachad) et (Mak) pour déstabiliser le pays et attenter à sa sécurité, et décidé, dans ce cadre, de les classer sur la liste les organisations terroristes et de les traiter comme telles », précise le document de la Présidence publié à l’issue d’une réunion périodique de cette instance consacrée à l’évaluation de la situation générale du pays sur les plans politique et sécuritaire.
Le ministère de la Défense nationale (MDN) avait accusé le 25 avril dernier le MAK d’être impliqué dans « une dangereuse conspiration ciblant le pays ».
A souligner que la matinée d’hier lundi, le Chef du MAK en exil, Ferhat Mehenni, a été placé en garde à vue à Paris.
Pour les responsables de Rachad, ils sont poursuivis par la justice algérienne, après leurs condamnations pour de nombreux faits subversifs et atteinte à l’unité nationale. Ces responsables, dont le principal animateur, vivent notamment en Angleterre ou en Suisse.
Par ailleurs, le Haut Conseil de Sécurité a aussi abordé dans cette réunion périodique le sujet de la réouverture des frontières terrestres et aériennes. Cette instance a décidé de maintenir les frontières terrestres fermées sauf en cas de nécessité, et a étudié les « mesures d’ouverture des frontières aériennes et les conditions à remplir pour les voyageurs ».
Concernant “les derniers préparatifs des élections législatives du 12 juin 2021”, le Président Tebboune “s’est dit satisfait des efforts consentis par les institutions de l’Etat pour assurer le déroulement du rendez-vous électoral dans de bonnes conditions”, selon la Présidence.