Le parquet général de la Cour d’Adrar a donné hier jeudi 20 mai de nouvelles révélations sur l’affaire des neuf enseignantes sauvagement agressées mardi dernier dans leur lieu de résidence à Bordj Badji Moukhtar.
Intervenant lors d’un point de presse organisé hier jeudi , le premier procureur général adjoint de le cour d’Adrar, Mahmoud Bouleksibat a dévoilé que neuf individus suspectés d’être impliqués dans la violente agression contre les 09 enseignantes du primaire, dans leur logement de fonction collectif à Bordj Badji-Mokhtar ont été arrêtés par la police, dont quatre ont avoué leur crime et seront présentés, ce vendredi , devant le procureur de la république près le tribunal de Bordj Badji Mokhtar.
Selon le procureur Bouleksibat, les premiers éléments de l’enquête ont révélé les coups et lésions corporelles graves sur quatre enseignantes qui on été également victimes de menaces à l’arme blanche et vole d’effets personnels.
Lors de l’agression, un seul cas de viol qui a été commis sur une les neuf enseignantes agressées, déclare le représentant du ministère public devant la presse nationale.
D’autre part, les arrestations ont également permis la récupération d’une partie des objets volés (…) l’opinion publique sera tenue informée de tout développement de cette affaire » ,indique encore le procureur général adjoint de la Cour d’Adrar.
Il convient de rappeler que plusieurs enseignantes ont été sauvagement agressées, dans la nuit de lundi à mardi 18 mai 2021 vers 2heures du matin au sein de logement de fonction des enseignantes à Bordj Badji Mokhtar, a annoncé le Syndicat algérien de travailleurs de l’Education (SATE) dans un communiqué, tout en précisant que les victimes, ayant subi des « blessures de différentes gravités, sont « hospitalisées dans un état psychologique catastrophique »