Après l’UCP et le PST, le ministère de l’Intérieur a engagé une procédure judiciaire contre le Rassemblement action jeunesse (RAJ) en vue de dissoudre cette association auprès du tribunal administrative contre le RAJ, a annoncé dans un communiqué rendu public hier mercredi 26 mai le bureau national du RAJ.
« Le RAJ a reçu ce mercredi 26 mai 2021 par le biais d’un huissier de justice une citation à comparaître devant le tribunal administratif d’Alger, suite à une requête déposée par le ministère de l’intérieur et des collectivités locales », précise le document du RAJ.
Selon le RAJ, le ministère veut “la dissolution de l’association RAJ sous prétexte que les activités de l’association sont en violation de la loi 12/06 régissant les associations et en contradiction avec les objectifs énumérés dans les statuts de l’association »,
Dans son communiqué, l’association RAJ a fait savoir que son président Abdelouhab Fersaoui a « reçu aujourd’hui une convocation de la police pour se présenter dans les plus brefs délais au commissariat central de Bejaia sans préciser le motif de la convocation».
Par le biais du même document, l’association annonce la constitution d’un collectif d’avocats pour répondre à le requête déposée par le ministère de l’intérieur et tiendra l’opinion publique de l’évolution de le procédure administrative et de la convocation de président de l’association par la police ».
Il est utile de rappeler que le ministère de l’intérieur a également engagé des procédures judiciaires contre le parti de l’Union pour le Changement et le Progrès (UCP) de Zoubida Assoul et le Parti Socialiste des Travailleurs (PST).