Le ministre de l’Education nationale Mohamed Ouadjaout a lancé ce mercredi 2 juin, le début des épreuves de l’examen de fin de cycle primaire à l’école primaire « 19 mars 1962 » dans la nouvelle wilaya de Bordj Badji-Mokhtar, a annoncé l’Office national des examens et concours (ONEC) et rapporté aujourd’hui par la radio nationale.
Selon l’ONEC, pas mois de 853.000 élèves de l’ensemble du territoire national passent aujourd’hui l’examen de fin de cycle primaire 2020-2021.
Le nombre de candidats a atteint 853.391 candidats, dont 436.469 garçons et 416 922 filles, répartis sur 14.472 centres d’examen au niveau national. En effet, 994 candidats répartis sur 13 centres d’examen passent cet examen que supervisent 207 encadreurs dans la wilaya frontalière de Bordj Badji-Mokhtar, précise la même source.
L’examen de cycle primaire portera sur trois épreuves dans les matières principales à savoir la langue arabe, les mathématiques pour la matinée et le français pour l’après-midi.
Le ministère de l’Éducation avait annoncé le 20 mai dernier que les sujets des examens de fin d’année des trois cycles d’enseignement se limiteront, cette année, aux cours dispensés en présentiel.
D’autre coté, le conflit entre les syndicats de l’Éducation nationale et le ministère dure depuis quelques semaines, sur fond de grève entamée par les syndicats du secteur qui réclament une amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. A cet effet, certaines organisations syndicales ont appelé au boycott administratif de toutes les activités liées à la fin de l’année et des examens officiels de fin d’année 2020-2021.
Il convient de rappeler que le ministère de l’Education nationale a adopté l’année dernière une série de mesures sur la base des décisions le Conseil des ministres en mai 2020 concernant notamment l’organisation des examens nationaux session 2020 suite aux conditions sanitaires imposées par la pandémie du Coronavirus (Covid-19). Ces mesures prévoyaient la suppression de l’examen de fin de cycle primaire et l’approbation du passage en classe supérieure en calculant la moyenne des premier et deuxième trimestres et en fixant la moyenne d’acceptation à 4,5 sur 10 .