Un drone armé des rebelles chiites houthis a frappé une école dans le sud de l’Arabie saoudite, selon les médias officiels locaux, malgré les efforts diplomatiques pour négocier un cessez-le-feu entre les parties belligérantes au Yémen.
L’attaque semble avoir dans la province méridionale d’Asir, en Arabie saoudite. À l’heure actuelle, aucun blessé ni victime n’a été signalé. Certaines photos publiées dans la presse locale montrent le toit endommagé d’un immeuble et ce qui semblait être des parties d’un drone. L’assaut survient trois jours après que la coalition dirigée par l’Arabie saoudite et combattant les rebelles houthis
La crise yéménite, selon Washington, ne peut être résolue qu’avec un accord de paix. C’est pourquoi, les États-Unis continueront de faire pression sur les rebelles houthis, y compris par le biais de sanctions, jusqu’à ce qu’ils reviennent à la table des négociations. À cet égard, le département du Trésor américain a imposé le 10 juin de nouvelles sanctions contre les membres d’un « réseau de contrebande », qui auraient généré des revenus de plusieurs millions de dollars, au profit du mouvement chiite. Selon les États-Unis, ces gains proviennent de la vente de divers actifs, dont le pétrole iranien, en grande partie destinés aux rebelles houthis via un « réseau complexe d’intermédiaires » et des bureaux dans de nombreux pays. Parmi les individus sanctionnés figurent deux Yéménites et d’autres de cinq nationalités différentes, dont des Indiens, des Somaliens et des Emiratis.