Les généraux en Algérie ont encore l’envie et la passion de parler d’eux et de leurs conquêtes imaginaires, et peut-être ils satisfont en eux un besoin psychologique. Ce qu’on nous demande c’est de faire semblant de les écouter pour assouvir leur cupidité et de les laisser s’exprimer comme ils veulent car ils trouvent toujours dans le peuple algérien un bon endroit pour vomir leurs échecs et raconter leurs combats qu’ils ne s’ont jamais produit, sauf dans leurs rêves.
Et ce n’était peut-être même pas plus terrible que d’accepter avec miséricorde tous les mensonges et les bêtises de ceux qui nous conduisent pour façonner l’histoire.
Par exemple, récemment, les généraux ont fracassé les têtes de nos frères en Tunisie, qui ont envoyé 280 000 litres d’oxygène pour cacher leurs griffes et montrer qu’ils ont des mains blanches de charité et de bienfaisance.
Alors que des dizaines d’Algériens malades et infectés par le coronavirus sont dans un état cauchemardesque, meurent quotidiennement dans les hôpitaux en raison d’une pénurie en oxygène avec la troisième vague dévastatrice du Coronavirus se répandant dans toute l’Algérie, où les hôpitaux se sont retrouvés à héler sous le fardeau de la pandémie, alors que le nombre de cas d’infection augmentait de manière significative, et que l’approvisionnement en oxygène était presque épuisé, et dans certains hôpitaux il s’est complètement épuisé, provoquant la mort de patients dans leur lit.
Cela a poussé le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid à annoncer la création de Cellule nationale pour l’oxygène afin de la création d’une cellule de veille qui se chargera de contrôler la production, la distribution et la consommation de l’oxygène médical de cette substance. La cellule a été créée sur la base d’une instruction du Premier ministre Aymen Benabderrahmane, se chargera aussi de veiller sur l’approvisionnement des établissements hospitaliers, en coordination avec les secteurs concernés, expliquant que la production d’oxygène était suffisante dans le passé avant l’épidémie de Corona, mais la production maintenant après l’épidémie n’est plus suffisante et nous devrons peut-être chercher de l’aide à l’étranger.