Aux yeux du monde, les Algériens ont été maltraités et exploités par le général Chengriha et sont devenus des jouets avec lesquels il joue quand il a besoin de s’amuser et de les placer aux meilleurs endroits.
Et quand il change d’humeur et s’ennuie, il les brise les os sous la pression de la violence et les jettent à la poubelle.
Dans une symphonie d’abus de pouvoir, si le peuple algérien vénère l’ordre du général Chengriha, il sera loué, que c’est le grand et immortel peuple qui a construit les pyramides !! Et a fondé la science spatiale et a enseigné à l’humanité toutes les belles choses, et que c’est le peuple le plus intelligent et le plus compétent de la planète.
Mais dès que ces gens commencent des manifestations de masse et le mouvement de désobéissance civile et crient à haute voix pour exiger la chute du régime des généraux, ils se retrouvent confrontés aux médias et à ceux qui prônent un monopole du savoir.
On entend des injures à droite à gauche,, que ce sont des gens analphabètes qui ne savent ni lire ni écrire, des gens ignorants et stupides qui peuvent être facilement trompés par les cheikhs avec la religion, des gens affamés, des mendiants sans valeur dont on peut les satisfaire avec une bouteille d’huile et un sac de semoule, un peuple arriéré qui n’est pas du tout qualifié pour la politique ou la démocratie.
C’est un peuple qui ne comprend que le langage de la force et des muscles et doit être maitriser par le feu et le fer, donc une nouvelle décennie noire doit submerger.
Dans une telle situation, les généraux, sont bien conscients d’une part de leur manque d’autorité et de leur popularité en baisse auprès de la population, et d’autre part, ils sentent qu’ils ont perdu le contrôle et n’ont d’autre choix que de recourir à la violence et la coercition pour reprendre le pouvoir, ils ne se voient pas perdus. C’est pourquoi on pense que la violence politique découle de l’incapacité des dirigeants à gouverner le pays.