La fédération algérienne de médicament (FAM) a qui est constitué de l’union nationale des opérateurs pharmaceutiques (unop), l’association des distributeurs pharmaceutiques d’Algérie (adpha) et le syndicat national des pharmaciens d’officines (snapo), a appelé dans un communiqué rendu public hier jeudi 5 aout les pharmaciens d’officines à exiger une ordonnance médicale lors de la vente des médicaments anti-covid19.
« Les officines pharmaceutiques devraient s’en tenir strictement à l’exigence d’une ordonnance médicale préalable pour toute délivrance des médicaments destinés à la lutte anti-Covid 19 », a précisé la FAM dans son document.
Cette décision intervient suite à la rencontre tenue vendredi avec le ministre de l’industrie pharmaceutique où une série de recommandations ont été émises par la Fam entre autre l’interdiction de vente des médicaments sans ordonnance médicale, visant à faire part de la nécessité « en urgence de rétablir la confiance et la sérénité à tous les échelons de la chaîne pharmaceutique ».
D’autre part, la FAM a invité les grossistes-répartiteurs à mettre « sans restriction aucune », l’intégralité de leur stock de médicaments anti-covid 19 à la disposition du réseau les officines pharmaceutiques, tout en assurant une couverture géographique « le plus équitable possible » entre l’ensemble des communes et wilayas du pays, révèle l’institution.
Par le biais du même communiqué, les producteurs ont sollicité le concours des autorités et autres services publics (banques, douanes…) afin de leur faciliter les procédures d’acheminement des intrants nécessaires à la production des produits pharmaceutiques.
D’un autre côté, la FAM a appelé les pouvoirs publics compétents à la « nécessité » de doter tous les personnels de production et de distribution des médicaments d’une autorisation de circulation permanente, afin de pouvoirs exercer normalement leurs tâches durant les horaires de confinement.
Au terme, la Fam a tenu à rassurer les citoyens algériens quant à la disponibilité des stocks de matières premières, intrants et produits finis entrant dans la fabrication des médicaments anti-Covid-19,qui permettent de répondre à tous les besoins pouvant s’exprimer au cours des douze prochains mois », tout en soulignant que ces médicaments sont aujourd’hui fabriqués « entièrement » par des producteurs nationaux.