L’actuel souverain de l’Algérie, le général Chengriha, ne fait que suivre les traces de ses prédécesseurs incompétents en régénérant encore une fois la théorie du complexe marocain en Algérie, surgi depuis l’époque de Boumédiane.
En effet, la nécessité de la présence d’un ennemi (imaginaire) en politique permet aux généraux de justifier leur grand échec en usant plus largement leur influence, en gagnant l’affinité du peuple en l’intimidant avec un seul ennemi.
Et ces méthodes font tourner le gouvernail politique et médiatique du pays principalement contre (le Maroc) afin de détourner le peuple algérien de ses revendications en matière de droits humains, sociaux et économiques.
Par conséquent, le complexe marocain reste la bête noire des généraux algériens, même si cette hostilité est fictive. Il est important de stimuler la machinerie médiatique et les événements importants et les institutions de l’État dans ce cercle vicieux …
Quiconque peut remarque les discours du général Chengriha dans la paresse inébranlable envers nos frères marocains, les mensonges fabriqués et la perversion de l’histoire reconnaîtra comment l’utilisation du complexe marocain d’une manière politique opportuniste à un conflit sans fin et chronique entre les deux pays.
Les politiciens ont donc trouvé dans cet ennemi fantôme un moyen important de chanter les chansons du passé. Aucune voix ne s’élève au-dessus de la voix de « Le Maroc veut diviser l’Algérie », « Le Maroc veut occuper l’Algérie ».
Et cette phase de la crise demande des efforts intenses et toutes les compétences pour la grande bataille avec l’ennemi.
Et lorsqu’il s’agit d’une affaire intérieure, la réponse des généraux est ferme : « Ce n’est pas le moment. Nous sommes dans une bataille fatidique avec l’ennemi marocain. Toute tentative de dispersion des forces est une conspiration avec l’ennemi ».
Ainsi, le complexe marocain a contribué à maintenir le régime des généraux dictatoriaux sous prétexte de l’ennemi qui nous attend à chaque instant, mais l’argument selon lequel le Maroc est l’ennemi n’est plus convaincant, surtout après la révolution internet et, surtout, réseaux sociaux. Sites qui ont montré l’absurdité des affirmations des généraux.