La vie politique en Algérie depuis « l’indépendance » n’a pas connu d’homme plus fidèle aux généraux et à leur entourage qu’Abdelmadjid Tebboune. Il pourrait même servir Bengrina s’il devenait président et désobéissait à ceux qui l’ont fait comme le général Chenegriha, Khaled Nizar et Mohamed Mediène, dit Toufik, comme il l’a fait d’ailleurs avec Bouteflika.
A l’abri d’un régime de façade démocratique qui pendant trente ans a voulu tromper tout le monde avec une logique qui repose principalement sur des mensonges sans précédent. Il essaie d’apparaître comme un homme d’État et serviteur de son pays, un homme de tous pouvoirs, ou quelqu’un qui leur fait confiance. Voici ce qui est loin de lui, avec ses alliances et ses complots qui se cachent dans l’ombre.
On ne sait pas s’il faut rire ou s’il faut pleurer, peut-être à la fois, il rassemble toutes les contradictions en sa personne c’est un pauvre homme qui est prêt à s’adapter à toutes les directions du vent.
L’important est d’obtenir la satisfaction de ses généraux pour maintenir sa position en démontrant à chaque fois qu’il est toujours prêt à servir en tout, son principe est l’hypocrisie « Gaïd Salah est mort, vive Chengriha ».
Pour lui, la fin justifie toujours les moyens. Sa forte ambition de rester à la présidence ne peut être dépassée que par son parcours Bouteflika, qui connaît parfaitement sa psychologie et son inconstance, c’est pourquoi il l’a mis de force sous son bras à l’époque, mais sait qu’il est sûr d’être « un bras diabolique ».
Il apprécie la chaleur et le luxe du pouvoir et s’adapte à sa corruption et le gère, car il est renforcé par son pouvoir sur ses adversaires et surtout sur les faibles.
Spécialiste du « sale boulot » et doté d’une habile capacité théâtrale à porter des masques et à jouer différents rôles, il ment honnêtement. Quant à la vérité et au mensonge, il a la même capacité surnaturelle de se convaincre des illusions.
C’est un politicien qui ne connaît la réalité politique que sur le papier et à travers de faux chiffres. Il ne croit pas aux institutions ou aux libertés, pas même à la science et à la technologie. Un homme des temps pré-modernes, de l’État et de la politique. En fait, Tebboune est comme une prostituée, toujours fidèle au à celui qui gagne, et se retournera bientôt pour mordre la main de son maitre Chengriha.