Mahrez et Slimani font remonter à la surface l’état desastreux des installations sportives algériennes

La polémique sur la qualité des installations sportives en Algérie est revenue sur le devant de la scène après que deux joueurs de l’équipe nationale ont critiqué un stade qui a accueilli leur match avec le Niger dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 au Qatar.
Et la star de l’équipe nationale, Riyad Mahrez, a déclaré que la pelouse du stade Mustapha-Tchaker, au sud de la capitale, Alger, était très mauvaise, malgré sa restauration à une date antérieure.
Il a ajouté lors d’une conférence de presse après la fin du match que les images télévisées ne montrent pas la mauvaise qualité du stade, contrairement au joueur qui joue au dessus du rectangle vert, et découvre l’étendue de son handicap.
A son tour, Islam Slimani, a critiqué la peulouse du stade Mustafa Shaker, affirmant : « Cela n’aide pas à mettre en avant le style de jeu de ses collègues ».
L’entraîneur des « Verts » Djamel Belmadi s’est contenté du silence lors de déclarations des joueurs en conférence de presse sur le terrain, soulignant qu’il avait suffisamment parlé de ce qu’il a appelé le « point noir » et ne voulait pas répéter ce qu’il ont dit.
Ce n’est pas la première fois que l’équipe nationale algérienne et sa direction technique se plaignent de la qualité des terrains qui accueillent leurs matches, que ce soit lors des éliminatoires africaines ou de la Coupe du monde.
Au début du mois dernier, l’entraîneur de l’équipe nationale algérienne a critiqué l’état des stades de son pays et a appelé à les améliorer.
Belmadi a déclaré à l’époque dans un communiqué de presse : « En juin de l’année dernière, le pelouse du stade Chaker était parfaite et elle est selon les normes de la FIFA, et maintenant nous sommes surpris par la situation désastreuse qui s’y trouve. »
Il a ajouté : « C’est dommage que dans un pays comme l’Algérie, il n’y ait pas de stades jouables. Le prétexte de la chaleur et des conditions climatiques n’est pas approprié. J’ai vécu et entraîné au Qatar, et la température y est de 60 degrés, mais les stades sont très belles. »