Les dernières statistiques de la Direction de l’Office national de la protection de l’enfance ont révélé que 2 053 agressions sexuelles sur des enfants ont été enregistrées au cours des cinq premiers mois de l’année en cours, et 4 677 nourrissons ont été retrouvés morts dans les rues, ce qui reflète la situation désastreuse vécue par des enfants algériens….
Les observateurs du monde de l’enfance en Algérie ont dressé un sombre bilan de la vraie vie des enfants en Algérie, notamment avec la montée des indicateurs de criminalité et de délinquance juvénile. À cet égard, un responsable de l’Office national de la protection de l’enfance, qui a refusé de donner son nom, affirme qu’il ne se passe pas un jour sans que des nourrissons soient trouvés dans les rues, ou des dizaines de cas d’abus sexuels d’enfants enregistrés.
La négativité de la société, la résignation des parents et la crise morale qui frappe l’Algérie sont des déterminants du développement de la délinquance juvénile dans notre pays. En effet, au cours des cinq derniers mois, 7 828 délinquants ont été enregistrés. Ils ont participé à divers délits, tels que le vol avec 6 132 délinquants, 1 000 agressions physiques, 328 participation à une bande de malfaiteurs, 300 infractions de mineurs et 68 cas de meurtres de mineurs pour des motifs insignifiants, tels que comme tuer pour un téléphone portable ou partager un butin.
Le responsable a ajouté que si 5% du budget de l’armée en avait dépensé pour la jeunesse aura beaucoup changé. Parce que les facteurs économiques rendent difficile de créer une atmosphère propice à l’innocence, comme l’inflation, qui a atteint 4,9%, en plus du chômage, qui, selon les statistiques officielles, a atteint 3,5 millions de chômeurs, ce qui a entraîné une baisse du pouvoir d’achat, qui a poussé la plupart des familles à l’austérité, et la grande victime est l’enfant algérien.