Selon les prévisions de tous les politologues, la fin du général Chengriha, le dictateur de l’Algérie, sera dramatique.
En effet, au cours de toutes ces décennies sombres sous son règne, il se permet d’hériter l’Algérie (l’armée, la terre, la richesse et le peuple) comme s’il n’y avait pas de lois ou de règles qui pourraient limiter ou remettre en cause son pouvoir. C’est un dictateur qui a rassemblé tous les signes de la tyrannie autour de lui. Il a défendu son régime autoritaire, qui a réduit le pays en ruines, attaquant les militants, et ordonnant à ses bandes de voleurs et de criminels de faire un sale boulot contre le peuple algérien en échange des pillages autorisés par le dictateur. Ils se considèrent forts de leur pouvoir et de leur influence, en tant que maîtres du pays, en retour ils ne considèrent le peuple algérien que comme des esclaves et des serfs du tyran du dictateur….
En parallèle, le général Chengriha occupe tous les grades et positions sensibles qu’il pense pouvoir un jour retourner contre lui pour le pouvoir légal ou l’équipement militaire. L’armée nationale, les grands projets, l’économie, il saisie ainsi tous les leviers en Algérie en créant l’empire de la famille Chengriha jusqu’à ce que les Algériens commencent à croire que son absence, sa démission ou son limogeage signifieront la fin de l’Algérie. C’est incroyable comment ce vieux dictateur, avec son argent, son influence et son autorité, a réussi à intimider les Algériens qui ont répandu ce faux mythe, et que la survie du peuple et la fin du dictateur tyrannique n’avaient pas d’importance.
Pourtant, bien que Chengriha ait commencé son règne avec une popularité similaire à celle de Gamal Abdel Nasser, la fin de son règne sera similaire à la fin de Saddam Hussein, qui a été pendu en public.