Le secrétaire général de l’Otan a réitéré sa préoccupation face à la « gravité » de la menace de conflit aux frontières de l’Ukraine et a mis en garde contre la possibilité d’un échec diplomatique pour contenir la crise.
Jens Stoltenberg a fait ces remarques en raison de la politique récente de Moscou et du renforcement militaire continu de la Russie le long de ses frontières occidentales, ce qui a inquiété de nombreux pays occidentaux quant à la possibilité d’une invasion militaire.
« Le renforcement militaire de la Russie se poursuit au-delà des frontières de l’Ukraine, et cette approche s’accompagne d’un ton menaçant de Moscou, bien que les exigences de la Russie soient inacceptables et dangereuses », a-t-il déclaré à l’issue d’une visioconférence avec l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord. La frontière ukrainienne est sérieuse. »
Des pourparlers entre Washington et Moscou visant à apaiser les tensions et à limiter le risque d’une intervention militaire russe en Ukraine doivent débuter lundi à Genève.
Moscou a également accepté d’assister à une réunion du Conseil OTAN-Russie jeudi prochain, pour la première fois depuis l’été 2019.
M. Stoltenberg a qualifié l’accord de la Russie de participer au sommet comme « un signe positif » compte tenu de l’escalade des tensions.
Dans le même temps, il a averti que « l’OTAN entame un dialogue de bonne foi qui traitera de la profondeur de la crise ; « Nous devons également nous préparer à l’éventualité d’un échec de la diplomatie. »
Le secrétaire général de l’OTAN a ensuite souligné que la discussion sur la sécurité européenne ne serait pas possible sans la présence des Européens à la table des négociations.
Jens Stoltenberg a ensuite averti que Moscou ferait face à de sévères sanctions économiques et politiques si la Russie envahissait ou utilisait des moyens militaires contre son voisin.
Il a réaffirmé que l’OTAN n’interviendrait pas en cas d’invasion militaire russe car l’Ukraine n’était pas membre de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord.
M. Stoltenberg a rappelé que l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) n’interviendrait pas militairement dans la crise ukrainienne et que l’OTAN se préparait à renforcer sa présence militaire sur le front oriental.
À cet égard, le secrétaire général de l’OTAN a souligné qu’une « solution diplomatique » était encore possible si la Russie acceptait de jouer un jeu de dialogue pour contenir la crise entre le pays et l’Ukraine.
Auparavant, le chef du service diplomatique américain avait également promis à Kiev qu’il n’y aurait pas de pourparlers sur l’Ukraine sans elle.
Les pourparlers de la Russie avec les États-Unis devraient commencer les 9 et 10 janvier dans le but d’essayer de désamorcer les tensions.