Le nouveau parlement irakien tiendra sa première session dimanche, environ trois mois après les élections.
Il est prévu que les membres du nouveau conseil élisent un président du parlement et deux vice-présidents, puis élisent un président.
Les députés de la coalition État de droit dirigée par Nouri al-Maliki, ils ont tenu une réunion dirigée par le représentant Atwan al-Atwani. Tandis que les députés du Parti démocratique du Kurdistan se sont réunis à l’hôtel Rashid, dirigé par Hoshyar Zebari, pour préparer la première session.
Selon la constitution, le parlement, lors de sa première session aujourd’hui, dimanche, devra se prononcer sur le choix d’un président à une majorité de 165 voix sur 329 (le nombre total de sièges au parlement), une position de la part des Arabes sunnites selon à la coutume politique en Irak après 2003, en plus de deux députés (dont l’un est kurde) et l’autre chiite), alors la présidence du parlement ouvrira la porte aux candidatures à la présidence dans les 30 jours, qui, à son tour, doit désigner un chef de gouvernement dans les 15 jours suivant la date de son élection, et il sera le candidat du « plus grand bloc parlementaire », selon la constitution. A compter de sa nomination, le nouveau Premier ministre dispose de 30 jours pour former le gouvernement. Les élections législatives ont connu un faible taux de participation, le plus bas de toutes les élections organisées depuis l’invasion menée par les États-Unis en 2003.
La coalition dirigée par le religieux chiite Muqtada al-Sadr a remporté le plus grand nombre de sièges au parlement. Des partis, dont la coalition « Al-Fatah », ont remis en cause les résultats des élections, mais ont perdu leurs recours.
Les analystes ont averti que les divergences politiques pourraient conduire à une escalade dangereuse de la situation, d’autant plus que l’Irak a souffert de décennies de guerre et de chaos.
Compte tenu de la pluralité des sectes, des ethnies et des factions politiques, la formation du gouvernement a toujours été le théâtre de négociations compliquées.