Pas moins de 11 personnes soupçonnées d’être impliqués dans l’affaire des étudiants algériens arnaqués ont été placés en détention préventive par le juge d’instruction du tribunal de Dar El Beida d’Alger.
Parmi les suspects écroués figurent les influenceurs Boudjemline Farouk alias Rifka, Numidia Lezoul et Aberkane Mohamed dit Stanley ainsi que le principal accusé et propriétaire de la société Future Gate.
Quant à la jeune influenceuse Ines Abdelli (mineure), la mineure a été placée sous contrôle judiciaire par le même tribunal.
Les prévenus sont poursuivis pour de lourdes chefs d’accusation à savoir entre autres “association de malfaiteurs et escroquerie en bande organisée”, “la traite de personnes”, “violation de la loi régissant la circulation des capitaux de et vers l’étranger”.
Les mis en cause sont accusés également d’avoir touché des sommes importantes d’argent de la part de plusieurs étudiants désireux de poursuivre des études à l’étranger, notamment en Turquie, Russie et en Ukraine.
Le 15 janvier, la Direction générale de la Sûreté nationale avait annoncé via un communiqué l’ouverture d’une enquête en coordination avec la Justice, concernant l’affaire des étudiants arnaqués par une agence fictive prétendant offrir des services pour étudier à l’étranger contre des sommes astronomiques ».
Selon la même institution sécuritaire, l’enquête préliminaire a permis aux services de la Sûreté nationale de mettre fin aux agissements du réseau criminel et d’interpeller les trois principaux auteurs ayant fomenté l’escroquerie avec des ressortissants complices en Ukraine, en Turquie et en Russie.
« Les membres du réseau criminel ont changé plusieurs fois le nom de leur agence fictive pour faire tomber un plus grand nombre de victimes en l’appelant notamment FUTURE GATE, SVIT-OSVITI et INSIDE.COM »,souligne la même source sécuritaire, tout en mentionnant que des influenceurs algériens ont également participé à faire la promotion de cette filouterie
A noter que pas moins de 75 000 étudiants sont tombés dans le piège d’ une société « fictive » qui leur a fait miroiter le rêve de poursuivre des études à l’étranger notamment en Ukraine, Turquie et en Russie.