Depuis le début de la nouvelle année, les prix des différentes denrées alimentaires et produits de consommation sur les marchés algériens ont connu une hausse record à un rythme accéléré, atteignant 1,5% par jour et 10,5% par semaine pour la plupart des produits alimentaires, alors que ces pourcentages varient selon le niveau de l’offre et de la demande.
Alors que le drame des familles algériennes s’alourdit du fait de cette accélération de la hausse des prix, puisque avant cette crise, le nombre d’individus vivant sous le seuil de pauvreté était de 40%, selon les Nations unies. Aujourd’hui, des centaines de milliers de familles sont menacées de famine ou de malnutrition. Et les risques sanitaires encourus. S’il ne semble pas qu’il y ait des solutions à l’horizon pour ce danger imminent auquel sont confrontés des millions d’Algériens, en particulier dans les régions du sud, à la lumière du conflit entre les généraux et les faucons du régime et de l’effondrement de la plupart des secteurs vitaux du pays. Ce qui fait que les différentes sources de protéines de la viande rouge, de la viande blanche et des œufs, signifie pour le citoyen algérien une sorte de fantasme.
Loin du langage des chiffres, et proche des Algériens, celui qui se promène dans les rues de la capitale et des autres régions du pays peut découvrir l’ampleur du désastre qui se traduit par les vagues successives de flambée des prix sur les familles dont les membres travaillant jour et nuit pour gagner leur pain et essayer de survivre dans ces circonstances difficiles. Tandis que les fils des généraux vivent somptueusement avec l’argent du peuple.