Des centaines d’étudiants algériens sont à nouveau descendus dans la rue pour ce 25ème mardi de contestation pour réclamer le départ de tous les acteurs du « système » au pouvoir depuis l’indépendance du pays en 1962 ,et « la poursuite de la lutte contre la corruption » et la « préservation de l’unité du peuple »
Après deux jours l’Aid Al Adha et en plein mois d’aout ,les étudiants accompagnés d’enseignants et de simples citoyens ont à nouveau scandé leurs slogans habituels réclamant « une presse libre, justice indépendante », Libérez les détenus d’opinion », « Algérie libre et démocratique », « le peuple veut l’indépendance », et « Libérez les détenus d’opinion »
Les manifestants ont également rejeté le dialogue proposé par les autorités et conspué Karim Younes, ancien président de la Chambre basse et ex-ministre, choisi pour diriger une « Instance nationale de dialogue et de médiation », chargée de définir les modalités d’une présidentielle devant élire un successeur à Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission le 2 avril.
« Pas de généraux au pouvoir! », « Etat civil et non militaire » ont crié les manifestants en ciblant le général Gaïd Salah, devenu le véritable homme fort du pays depuis la démission de M. Bouteflika.
L’Algérie est agitée depuis le 22 Février dernier par plusieurs mouvements Hebdomadaires protestant au départ contre un nouveau mandat de M. Bouteflika puis, après sa démission, exigeant le départ de ses anciens fidèles encore au pouvoir.