De lourdes peines ont été requises hier mardi 5 avril au troisième jour de la séance du procès en appel contre l’ancien Directeur général de la Sûreté nationale (DGSN), Abdelghani Hamel, son fils Chafik et d’anciens responsables de la wilaya de Tipasa par la Cour de Boumerdès.
Dans le cadre de la même affaire, le Procureur général près la Cour de Boumerdès a réclamé à l’endroit de l’accusé Djamel Kheznadji, ancien Directeur général des domaines de l’Etat, acquitté en première instance, une peine de cinq (05) ans de prison ferme assortie d’une amende de 500.000 DA.
Le tribunal de première instance de Boumerdès avait condamné le 4 juin 2020 l’ancien DGSN, Abdelghani Hamel et l’ancien wali de Tipasa Moussa Ghelaï à douze ans (12 ans) de prison ferme.
Le même tribunal a également confirmé la peine de 10 ans de prison ferme contre chacun des ex-walis de Tipasa, Kadi Abdelkader et Layadi Mustapha, ainsi que la peine de trois (3) ans de prison ferme contre Chafik Hamel (fils de l’ancien DGSN) et Salim Djai Djai, ex-chef de la sûreté de wilaya de Tipasa.
La même institution judiciaire a prononcé dans la même affaire, 4 ans de prison avec sursis contre l’ancien ministre des Finances, Hadji Baba Ammi, et 5 ans de prison ferme contre l’ancien directeur des domaines de Tipasa, Ali Bouamrane.
Quant à l’ancien directeur de l’Industrie et des mines de Tipasa, Haddou Abderrezak, et l’ancien Conservateur foncier de Koléa, Mohamed Bouamama ont écopé d’une peine de deux (2) ans de prison ferme pour chaque un.
Pour l’investisseur privé Zerad Abdelhakim, il a été condamné à une année de prison ferme alors que l’ancien Directeur général des Domaines, Kheznadji Djamel a été acquitté.
La décision de réouverture du procès avec une nouvelle composante judiciaire intervient après un pourvoi en cassation interjeté auprès de la Cour suprême à la demande du collectif de défense.
Les chefs d’accusation retenus contre les accusés sont « détournement de foncier agricole », « dilapidation de deniers publics », « abus de fonction », « trafic d’influence », et « bénéfice du pouvoir et de l’influence des agents de l’Etat à l’effet d’augmenter les prix et modifier la qualité des matériaux, des services et des délais de livraison ».