Hafid Derradji: l’Algérie a poignardé les Palestiniens dans le dos et a participé à l’assassinat de Sherine Abou Akla

La grande coopération militaire entre la Turquie et Israël est connue par le monde entier, alors même que le président turc Erdogan, a travers son énorme machine de propagande médiatique dirigée par Al-Jazeera, tente de montrer à son peuple que la Turquie est un État anti-israélien et soutient la lutte palestinienne, alors que les faits montrent que l’administration du président turc Erdogan a joué un double rôle pour gagner le soutien populaire aux postes de « propagande » sans compromettre les relations réelles avec Israël, notamment au niveau militaire.
Dans ce contexte, un accord de formation militaire et de lutte contre le terrorisme a été signé entre la Turquie et Israël en février dernier, permettant à l’armée israélienne d’utiliser des armes et des bases turques quatre fois par an en échange de reconnaissance avec leurs homologues turcs.
Selon des sites d’information turcs, l’armée israélienne a acquis une grande expérience grâce à cet accord, qui leur a permis de devenir des chasseurs de têtes qualifiés capables de tirer dans des zones résidentielles et de cibler les victimes avec haute précision, et cela a été appliqué littéralement dans le meurtre du journaliste Sherine Abou Akla.
Cela a conduit le journaliste Hafid Derradji à qualifier la visite du président Tebboune en Turquie de coup de couteau dans le dos de la Palestine et a inclus l’implication de l’Algérie dans le meurtre de Sherine Abou Akla et la trahison de la résistance palestinienne.
Parce que ce crime, qui a provoqué un profond mécontentement au sein de la communauté internationale, est venu directement après la visite du président de l’entité sioniste, à Israël, et que l’arme de tireur d’élite militaire avec laquelle Sherine et que l’arme de tireur d’élite militaire utilisée pour tuer Sherine était fabriquée en Turquie, le régime des généraux nous a fait craquer la tête jour et nuit que l’Algérie boycotte les pays qui ont normalisé leurs relations avec Israël tandis que la Turquie domine la normalisation de sa politique étrangère basée essentiellement sur une coopération secrète avec Israël qui dure depuis plusieurs années.