Le plan de Biden pour parler avec son homologue chinois: la visite de Pelosi à Taïwan n’est pas une bonne idée

Joe Biden avait déjà provoqué la colère de Pékin en déclarant fin mai que les États-Unis interviendraient militairement pour protéger Taïwan en cas d’invasion chinoise
« L’armée pense que ce n’est pas une bonne idée », a déclaré mercredi soir le président américain Joe Biden, interrogé sur l’éventuel voyage de la présidente de la Chambre Nancy Pelosi à Taïwan.
Cependant, un groupe de responsables américains s’est récemment rendu à Taïwan, que la Chine considère comme faisant partie de son territoire.
Bien que ce possible voyage n’ait pas encore été officiellement confirmé, sa révélation a provoqué la colère de Pékin.
La Chine a souligné que si Mme Pelosi se rendait à Taïwan, cela enverrait le mauvais message aux forces séparatistes de l’île.
« Si les Etats-Unis insistent sur cette idée, la Chine prendra des mesures décisives pour protéger sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale », a déclaré le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Il a souligné que ce dossier n’est pas agréable pour Joe Biden, qui va s’entretenir avec son homologue chinois Xi Jinping dans les 10 prochains jours.
Taïwan est devenu un facteur clé dans la détérioration des relations entre la Chine et les États-Unis. La Chine décrit régulièrement l’île comme le dossier le plus sensible dans ses relations avec les États-Unis. Bill Burns, le chef de la CIA, a récemment déclaré que la question n’est plus de savoir si la Chine attaquera l’île, mais la question est de savoir quand et comment ?
Il a déclaré mercredi que l’expérience de la Russie en Ukraine affecte les calculs de la Chine sur la manière et le moment de décider d’attaquer Taiwan.
Il avait ajouté: « Je pense que la leçon que le dirigeant chinois et l’armée apprennent est que s’ils veulent penser à attaquer à l’avenir, ils doivent rassembler beaucoup de force. « En outre, ils ont probablement appris qu’ils doivent contrôler l’espace de l’information et faire tout ce qu’ils peuvent pour stimuler l’économie contre le potentiel de sanctions. »