Après les nombreuses plaintes et contestations des parents des élèves de l’école Al Masoudi à Constantine, devenue une menace pour les élèves, le personnel éducatif, pédagogique et administratif, les autorités locales de la municipalité de Constantine ont enfin bougé, suite à la situation misérable dans laquelle se trouve cet établissement d’enseignement qui a ouvert ses portes en 1959-1960, c’est-à-dire avant l’indépendance. Et depuis que cet établissement à ouvert ses portes pour accueillir ses élèves, rien n’a changé ni renouvelé, pas même les tables depuis l’époque du colonialisme français alors que les élèves s’assoient dans les classes prient Dieu pour que le toit ne leur tombe pas sur la tête.
Quant à l’assainissement, se sont les enseignantes de l’établissement qui s’occupent du salaire de la femme de ménage handicapée, alors que c’est la municipalité qui doit payer son salaire afin qu’elle ne vit pas des quelques dinars que donnent les enseignantes.
La seule chose entretenu dans toute l’école est l’image de Tebboune le clown que le conseil d’éducation se soucie plus que la vie des enseignants et des élèves, tandis que les murs, plafonds et toits fissurés peuvent s’effondrer à tout moment.
Avant cela, les parents des élèves ont contacté différentes tutelles, dont l’Éducation nationale, la Municipalité de Constantine et même le gouverneur dans une lettre, afin dexpliquer la souffrance des élèves de cette école, il y a environ deux ans, qui a enregistré ses observations, mais les responsables n’ont pas réagit, et n’ont pas levé le petit doigt au début de la saison 2020-2021 et 2021-2022. Ainsi la plus ancienne école d’Algérie est maintenant menacé de s’effondrer à tout moment.