L’ancien ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua vient d’être condamné ce mercredi 3 aout à une peine de 10 ans de prison ferme dans une affaire de corruption où il est poursuivi avec son fils et d’autres accusés.
En effet, le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a condamné également Tahar Khaoua à 3 millions de dinars d’amende, avec confiscation de tous ses biens et avoirs.
Le fils de Tahar Khaoua, Zakaria, a écopé d’une peine de quatre (4) ans de prison ferme avec la confiscation de tous les avoirs et biens immobiliers des accusés.
Tahar et Zakaria Khaoua ont également été condamnés à verser solidairement au Trésor public 100 millions de dinars.
Le tribunal a acquitté l’ancien inspecteur général de l’Etat de Batna, Dabou Slimane, et documenté la suite de l’affaire.
Poursuivi dan cette affaire, la même juridiction a prononcé une peine de trois (3) ans de prison ferme assortie d’une amende de 100.000 dinars contre l’ancien wali de Batna, Mohamed Slamani,
Pour à sa part, l’ancien directeur de l’Agence CPA de Batna, Abdelaziz Abdelhak, a écopé d’une peine d’un an de prison avec sursis assortie d’une amende de 100.000 dinars, pour e délit de non-dénonciation.
Le 30 juillet 2022, le Procureur de la République près le Tribunal pénal économique et financier de Sidi M’hamed avait réclamé la peine maximale contre l’ancien ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua. Il a requis à son encontre 15 ans de prison assortis d’une amende de 3 millions de dinars, contre 10 ans de prison et la même amende pécuniaire pour son fils Zakaria.
Le procureur général a considéré les faits de l’affaire comme un flagrant piétinement des lois de la république par une personne chargée de la préservation de l’intérêt supérieur du pays, car il a usé de sa position et de son influence et étendu son autorité pour obtenir son objectif.
L’ancien ministre Tahar Khaoua est poursuivi dans cette affaire avec six (6) coaccusés, dont son fils Zakaria, l’ancien wali de Batna, la notaire, l’ancien inspecteur général de la wilaya de Batna, Mohamed Bouslimani, le directeur du Domaine national de la wilaya de Batna, Benhenni Arzouli, et l’ancien directeur de l’Agence CPA de la wilaya de Batna, Abdelhak Abdelaziz.
Les chefs d’accusations retenus contre les accusés sont « trafic d’influence en vue d’obtenir des avantages indus, enrichissement illicite, blanchiment d’argent, menace de diffamation, acceptation de chèques de garantie et faux témoignages ».