Le militant argentin, Roberto Mahmoud Muniz, qui s’est engagé corps et âme pour l’indépendance de l’Algérie, est décédé hier samedi 12 novembre 2022.cette information a été rapportée par le ministère des Moudjahidine et des Ayants droit et relayé par plusieurs médias.
Dans un message de condoléances à la famille du militant et moudjahid, membre de l’Armée de libération nationale (ALN), Roberto Muniz, le chef de l’état Abdelmadjid Tebboune a indiqué que « c’est avec une profonde affliction et une immense tristesse que j’ai appris la nouvelle de la disparition de l’ami de la Révolution, membre de l’Armée de libération nationale, Roberto Muniz, dit +Mahmoud l’Argentin+, qui a rejoint les rangs de la Glorieuse guerre de libération nationale en 1959, après avoir établi des contacts avec les émissaires du Front de libération nationale à Buenos Aires, la capitale de l’Argentine, en 1956″.
« En cette triste occasion et en me remémorant avec ses compagnons moudjahidine, sa contribution dans les rangs de l’Armée de libération nationale et son dévouement pour l’Algérie, pays où il avait choisi de vivre au lendemain de l’indépendance, je présente à sa famille, ainsi qu’à ses proches en Algérie et en Argentine mes condoléances les plus attristées et mes sincères sentiments de compassion, priant le Tout-Puissant de les assister et de leur prêter patience et réconfort », a ajouté le président algérien .
Roberto Muniz comptait indéniablement parmi les grands amis de l’Algérie. Le défunt a rejoint les rangs de la Guerre de libération nationale en 1959. Il a eu ses premiers contacts avec les émissaires du Front de libération nationale (FLN) à Buenos Aires en 1956 alors qu’il était secrétaire général du Parti ouvrier argentin. Il contribua à l’internationalisation de la cause algérienne et de la Révolution. Imprégné de la Révolution algérienne, feu Roberto, dit «Mahmoud», rejoint les rangs de l’ALN pour s’occuper de l’aspect technique de la fabrication d’armes, avant de s’installer à Alger, au lendemain de l’indépendance. Après l’indépendance, il a décidé de rester vivre en Algérie. Naturellement, la nationalité algérienne lui a été accordée. Il a choisi alors de s’appeler Mahmoud. En 2020, le réalisateur Nestor Antonio Suleiman, compile le témoignage du militant dans un documentaire, sorti sur les écrans sous le titre : « Muniz, l’Argentin, dans la révolution algérienne ».