Au milieu de cette semaine, nos tribunaux ont connu une grande popularité et un mouvement étrange parmi leurs étagères. Nos tribunaux ont rendu plusieurs jugements contre plusieurs accusés, qui sont en fait des Algériens, mais de rangs différents. Certains d’entre eux sont des accusés VIP, qui sont les hommes de main du gang, qui les arrêtent de temps en temps devant les misérables dans une pièce satirique, avec laquelle ils se moquent des personnes opprimées. Et après que leur sujet soit oublié, ils sont libérés avant la fin de l’année, alors que d’autres suspects accusés d’opinion publique, dont la vie n’est pas à la hauteur des généraux, le prix d’une cigarette russe. Ils sont soit condamnés à mort soit à la réclusion à perpétuité. Tous leurs biens sont saisis et leurs familles sont empêchées de voyager à l’extérieur du pays.
Nous n’avons pas du tout été surpris par les décisions rendues contre les membres de gangs par le tribunal de la capitale. Le jeu est devenu familier et les tromperies ne trompent plus les traîtres. La peine maximale ne dépasse pas 8 ans et la peine minimale est d’un an contre Ahmed Ouyahia, Abdelmalek Sellal, Noureddine Bedoui et autres copains du régime, et on sait très bien qu’il n’y a pas d’accusé de la bande de généraux qui a passé une année entière dans une prison cinq étoiles, et qu’il doit être libéré immédiatement après une grâce présidentielle pour reprendre ses fonctions au gouvernement et occuper de hautes fonctions, comme à son habitude, au comble des sarcasmes et des moqueries, alors que l’on retrouve les verdicts contre les honorables opposants, dans la même ville et le même tribunal, contre Amir DZ, et des peines allant de la perpétuité à 30 ans contre Mohamed Larbi Zitout, Hichem Aboud, Tahari Mourad et d’autres militants honorables, avec la confiscation de tous leurs biens en Algérie, l’annonce d’un mandat d’arrêt international contre eux, et l’incitation des citoyens expatriés à se quereller avec eux et à les agresser lorsqu’ils les rencontrent, sous l’inculpation de haute trahison et de diffamation des symboles de l’État et de fait le seul traître à l’Algérie est Chengriha et sa bande brutale.