Les jeunes filles mariées en Algérie : victimes de la tradition et de l’injustice

Le mariage des mineurs en Algérie est un sujet controversé qui suscite de nombreux débats. Selon l’Organisation des Nations Unies, le taux de mariage des filles en Algérie est l’un des plus élevés au monde, avec plus de 25% des filles mariées avant l’âge de 18 ans.
Le Code de la famille algérien permet le mariage des mineurs âgés de 16 ans ou plus, mais seulement avec l’autorisation du juge. Cependant, dans la pratique, il est souvent possible de contourner cette règle en obtenant des certificats de naissance falsifiés ou en faisant pression sur les familles.
Les conséquences du mariage précoce sont nombreuses et graves. Les jeunes filles mariées sont souvent soumises à des violences physiques et psychologiques de la part de leur mari et de leur belle-famille, et ont peu de chances de poursuivre leur éducation ou de trouver un emploi. Leur santé est également mise en danger, car elles sont souvent obligées de se marier avant d’être physiquement et émotionnellement prêtes à avoir des enfants.
Il est nécessaire de continuer à sensibiliser à cette question, et de mettre en place des mesures pour protéger les jeunes filles des mariages précoces, comme l’éducation et la sensibilisation à l’égalité des sexes, et des programmes pour aider les jeunes filles à poursuivre leur éducation et à trouver un emploi.
En résumé, le mariage des mineurs en Algérie est un problème complexe qui affecte de nombreuses jeunes filles et a des conséquences graves pour leur vie. Il est important de continuer à sensibiliser à cette question et de mettre en place des mesures pour protéger les jeunes filles des mariages précoces.