La Cour d’Alger vient d’annoncer la mise sous mandat de dépôt de cinq hauts cadres du groupe public IMETAL et de ses deux filiales Sider El Hadjar d’Annaba et de l’Entreprise nationale de récupération (ENR), dans le cadre d’une affaire de corruption.
A travers un communiqué rendu public ce lundi 1 mars, le Parquet près le pôle pénal économique et financier informe l’opinion publique sur l’ouverture d’une enquête judiciaire contre 22 accusés dans une nouvelle affaire de corruption, impliquant des hauts responsables de trois groupes publics activant dans le secteur de la métallurgie et sidérurgie, en l’occurrence Imetal, Sider El-Hadjar et la Société nationale de récupération.
Selon la même instance judicaire ,cette décision fait suite à des rapports faisant état de corruption, de dépassements relatifs à la gestion du groupe public, de dilapidation des deniers publics et de conclusion de transactions et d’accords contraires aux lois et aux règlements, au niveau de deux branches du groupe, à savoir le complexe métallurgique Sider El Hadjar et l’Entreprise nationale de récupération (ENR).
Les chefs d’inculpation retenus contre les prévenus sont « dilapidation de deniers publics, conclusion de transactions et de contrats en violation de la législation afférente, octroi d’indu-privilèges à tiers », révèle le parquet.
Le juge instructeur près le pôle pénal économique et financier a ordonné le placement sous mandat de dépôt de cinq accusés. Il s’agit de B.T, PDG d’IMETAL, A.L, PDG de Sider, F.K secrétaire syndical de la wilaya d’Annaba, A.M.H, ancien directeur des ressources humaines et actuel sous-directeur chargé de l’administration de Sider et K.H directeur de l’unité d’Annaba de l’ENR , alors que 17 autres accusés ont été placé sous contrôle judiciaire, conclut le document de la cour d’Alger.