L’Algérie est peut-être le seul pays au monde où le ministère de l’Industrie importe des voitures, au lieu du ministère du Commerce. C’est également le seul pays dirigé par une poignée de vieillards qui monopolisent toutes les richesses et ressources du pays et jettent des miettes aux gens misérables pour qu’ils se battent entre eux. Ils les occupent à remplir leur estomac et à anesthésier leur esprit, plutôt que de se préoccuper du soulèvement et de la révolution contre le tyran.
De nombreux pays du monde développé n’ont pas de véritable industrie automobile nationale, comme Taïwan ou la Suisse, et ce n’est ni une honte ni une perte. L’Algérie a dépensé un milliard de dollars de l’argent du peuple pour acheter des actifs d’entreprises telles que Jaguar, Skoda et Volvo.
Le monde retient son souffle en raison de la pandémie de Corona et de la possibilité que la Chine populaire envahisse l’île de Taiwan. Ce n’est pas parce que les gens ont peur de la guerre ou du sang. Les victimes humaines des guerres ne sont que des chiffres dans les bulletins d’information internationaux (et non des martyrs comme les médias militaires propagandistes le prétendent). La raison en est que l’industrie automobile mondiale a été affectée par l’absence de semi-conducteurs électroniques fournis par Taiwan, pour un montant proche de 50 milliards de dollars américains. La question est la suivante : pourquoi un pays semi-développé comme l’Algérie, qui est incapable même de fabriquer un simple bouchon de bouteille en plastique, s’introduit-il sur le marché mondial de l’automobile, contrôlé par des sociétés géantes d’Allemagne, d’Amérique et d’Asie de l’Est ? Cela ne peut qu’alimenter l’illusion et le charlatanisme chez les citoyens algériens connus pour leur chauvinisme extrémiste. La réponse réside dans la mentalité militaire vieillissante qui ne vise qu’à déclencher des guerres et des conflits entre les pays de la région, tout en gaspillant des milliards de dollars dans des projets subversifs. Pendant ce temps, le peuple s’embourbe dans la drogue, la prostitution et les crimes.