Les dernières nouvelles concernant le dissident et homme d’affaires Rachid Nekkaz ont pris une tournure dramatique. Le Comité national de libération des prisonniers d’opinion a annoncé sa libération, mais les raisons qui ont conduit à cette décision sont choquantes.
Selon des informations exclusives, Nekkaz, qui avait été condamné à cinq ans de prison en juillet 2022 pour avoir appelé au boycott de l’élection présidentielle de 2019, avait été soumis à des conditions de détention inhumaines. Alors qu’il était entré en prison en bonne santé, sa santé s’est rapidement détériorée. Sa barbe a poussé, ses cheveux ont vieilli, sa peau est devenue sale et il a perdu plus de 20 kilogrammes de son poids initial, ce qui l’a rendu émacié et maigre.
Pire encore, Nekkaz a souffert de maladies chroniques telles que des problèmes cardiaques, de l’asthme, des allergies et des rhumatismes, aggravées par les coups fréquents qu’il a reçus à la tête et au visage. Selon les sources, cela a conduit à la maladie d’Alzheimer. Les poux et la gale se sont propagés dans sa tête, rendant ses conditions de détention encore plus insupportables.
Le régime militaire en place a finalement décidé de le libérer, mais à des conditions strictes. Nekkaz a dû donner toutes les garanties au régime militaire qu’il ne retournerait pas sur le terrain de la politique et de l’opposition. Il a également dû s’engager à prendre soin de lui-même et à restaurer son corps après les souffrances qu’il a endurées. Enfin, il a promis de s’occuper de sa famille et de se concentrer sur les études de ses enfants.
La libération de Nekkaz a été obtenue grâce à une grâce présidentielle, selon le quotidien francophone « Le Soir d’Algérie ». Elle intervient deux semaines après que le dissident a annoncé son départ de la vie politique avec une lettre qu’il a écrite depuis sa cellule et remise aux responsables. Dans cette lettre, il a présenté ses excuses et sa loyauté envers les responsables militaires en place.
Cette histoire révèle l’inhumanité et la brutalité du régime en place. Nekkaz, qui n’a fait que défendre ses convictions, a été soumis à des conditions de détention insoutenables. Sa libération ne doit pas occulter le sort de nombreux autres prisonniers d’opinion encore incarcérés dans des conditions inhumaines en Algérie. Le peuple doit s’unir pour exiger des changements immédiats dans le traitement des prisonniers politiques et la fin de la répression politique en Algérie.