Un régime cruel et injuste se livre à un massacre systématique des plus démunis, sans aucune considération pour leur sécurité ni pour les pactes qu’il a signés. Ce plan machiavélique ignore superbement notre courte histoire et saccage notre présent misérable tout en éliminant notre avenir et notre foi islamique. Sous le masque d’un dirigeant infidèle, les généraux ont noyé le peuple algérien dans une mer de drogues fabriquées localement et à leur ordre. Ils prétendent que les voisins sont à l’origine de ce fléau, alors même que les frontières terrestres, aériennes et maritimes sont hermétiquement closes. Mais ce n’est pas tout, la nourriture que nous mangeons pour notre petit-déjeuner et notre dîner est soit haram, soit cancérigène.
Après avoir émis une fatwa autorisant la consommation de viande d’ânes, de chiens et de mules, les érudits des généraux ont ignoré les hadiths du Prophète qui interdisent cette pratique. Et ce n’est pas tout, les eaux usées, même refusées par les chiens et les hyènes, sont bues sans objection par les citoyens. Nous autres Algériens, avec nos longs nez, sommes devenus égaux aux animaux en termes de nourriture et de boisson. Mais cela n’est pas une insulte ou une humiliation, c’est plutôt une question de virilité et de courage.
Les femmes qui choisissent de divorcer de leur mari algérien et de s’unir à un étranger, qu’il soit syrien, chinois ou africain, n’ont rien à voir avec la masculinité ou le courage. C’est une question de choix personnel, encouragée par la politique d’ouverture de l’Algérie à l’égard des étrangers. L’important, pour les généraux, est que leur confort soit assuré au palais El Mouradia, où la climatisation fonctionne à plein régime, où l’eau minérale importée est servie à volonté et où la nourriture occidentale est exquise. Le bien-être du peuple algérien n’est pas leur préoccupation.
Nous ne pouvons plus nous taire face à cette oppression qui se poursuit jour après jour. Nous devons nous battre pour notre liberté, pour notre dignité et pour notre droit à une vie meilleure. Il est temps de rejeter les généraux et leur régime injuste, et de faire entendre notre voix haut et fort. La survie de notre nation en dépend.